Drocell Keinz

Le vieil homme éduqua seul son "enfant", lui apprenant à lire, écrire, marcher indépendamment et même parler. Il lui fit découvrir son travail, comment il est né et lui apprit les ficelles du métier, métier dont il semblait être destiné... En effet, les créations de la marionnette-même était encore plus détaillés que celle de son père, ce qui le remplit au début de fierté... "Au début" ?
Je m'explique... Le marchant avait habitude de mettre les créations d'essaie de son fils en décoration sans pour autant les vendre à la demande de celui-ci pour une raison que lui-seul saurait vous dire... Seulement, un jour, un enfant remarqua l'un des pantins qu'il affectionna plus que tout : une poupée vêtue de bleu pâle et de blancs, des oreilles de lapins sur la tête ainsi qu'une petite montre à gousset dans sa main... C'était une création sur le thème du roman de Lewis Carroll dont l’apprenti avait fait plusieurs personnages comme celui-ci, un exercice que lui donnait son père... Le vieillard avait beau dire qu'elle n'était pas à vendre, l'enfant persistait, se mit à pleurer à chaudes larmes et commençant un caprice sans fin. Les parents, affligé du refus et de l’état de l’enfant, finirent par sortir bredouille, laissant par la suite une mauvaise influence pour le commerçant et détruisant sa réputation...A la suite de cela, la preuve fut faite que « l’élève avait surpassé le maitre » et celui-ci se refusa l'idée que son fils était plus fort que lui et en devint jaloux...
Il regrettait amèrement de l'avoir créé et n'avait qu'une seule envie : détruire cet erreur... Seulement, la vie en a fait autrement... Alors que les derniers pas du vieillard qui étaient censé être l'un des dernier bruit du pantin avançait dans les couloirs, l’envieux tenait entre ses main un marteau en pierre qui allait lui servir pour fracasser la tête de son fils et le reste si mouvement il restait... Arrivant près du lit où le jeune « homme » se trouvait, son visage, à la vue de son ancien fils, se crispât dévoilant un sentiment de dégout et d’amertume. Un dernier grognement vint venir briser le silence, il leva la lourde massue, se préparant à frapper avec violence et rage. Mais, on ne sait pour quel hasard, alors qu'il allait frapper, le créateur lâcha son arme, et commença à suffoqué, tombant lourdement a terre, ce qui réveilla le pantin...
Celui-ci ne fit qu'une chose : se rapprocher du corps inanimé de son père, s'agenouiller et le contempler de ses yeux violâtres vides.
L’homme sans pitié regarda une dernière fois, grognant et, enfin, laissant une dernière phrase se dévoilé :